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Jean-Pierre Sergent

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4. Exposition à Bâle Erotic Graffitis & Sacred Patterns, 13/06-22/08 2015

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Video #20, Jean-Pierre Sergent at work: Exhibition Porns Graffitis & Sacred Patterns

 

Film documentaire de 3:09 min montrant l'exposition de Jean-Pierre Sergent EROTIC GRAFFITIS AND SACRED PATTERNS à la galerie Art & Context 101, Bâle, Suisse, 13 juin - 22 août 2015

> TEXE DE L'ARTISTE : PORNS GRAFFITIS AND SACRED PATTERNS
Les graffitis pornos sont très souvent utilisés dans mes peintures comme des points de repères et d'ancrages pour signifier la présence de l'animalité de l'Homme (l'attraction sexuelle de l'homme et de la femme). Ils sont toujours, pour la plupart paradoxalement : enfantins et virils, ridicules et fondamentaux, moraux et immoraux, spontanés et éternels... Ils sont la porte secrète de l'âme et de la Libido, les haïkus du désir, l'extase sublimatoire et transcendante ; mais également génériquement et violemment les anti histoire, progrès, esthétiques, doxas, souvenirs et bourgeoisie. Car c'est la présence vitale au cœur pur, les sexes ouverts, offerts, turgescents en travaillants le laborieux désir dans l'harmonieuse Nature... C'est l'homme avant la Culture, avant le temps, avant l'espace. Ils montrent et indiquent la présence jubilatoire orgasmique de l'acte sexuel pleinement assumé...
Ces dessins sont la liberté première de l'être et de son incontrôlable désir devant l'autre sexe désiré. Abruptement, ils sont la vérité, l'oubli, le rêve, la puissance et l'essentiel amour.
À contrario les patterns géométriques s'inscrivent dans la culture esthétique sacrée et tribalement organisée. Ils sont la beauté aboutie formellement, les témoins des structures composant la matière et peut-être le Vide même ! Ils symbolisent l'ordre, la méditation, la tradition et le détachement... Une sorte d'avant goût d'éternité et des temps cycliques démiurges.
Ces mélanges intimement liés d'ordre et de chaos, créent de facto l'image générale plénipotentiaire et pertinente de notre Vie, tout simplement.
Jean-Pierre Sergent, 1 mai 2015