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Jean-Pierre Sergent

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EXPOSITION ESTIVALE : BRIC-À-BRAC & IMPROMPTUS #2 [COULEURS, ANIMAUX, CROQUIS & PRÉSENCES…] > 7 artistes internnationaux : Claude Boillin-Breton, Barbara Dasnoy, Eilbhe Donovan, Guimbarde, Jean-Michel Jaquet, Samira Sahra Naward & Jean-Pierre Sergent

GALERIE KELLER, 7 Rue Proudhon [RDC], 25000 Besançon, France [parking St Paul]
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EXPOSITION ESTIVALE DU 27 JUIN AU 13 SEPTEMBRE 2025

Vernissage le vendredi 27 juin de 16 à 20 h et le samedi 28 juin de 14 à 19h
Finissage le samedi 13 septembre de 16h à 21h
Horaires d'ouverture : de 14h à 19h du mercredi au samedi et sur rendez-vous. En général, l'artiste JPS et certains autres artistes seront présents à la galerie, les samedis après-midi de 15h à 18h.
(Du 14 juillet au 1 septembre, la galerie ne sera ouverte que sur RDV avec la galeriste ou JP Sergent.)


CONTACTS
Galerie Keller : Heidi Suter | www.kellergalerie.ch | hs.kellergalerie@gmail.com | 09 56 76 45 54 | + 41(0)79 329 58 56
Jean-Pierre Sergent : contact@j-psergent.com | 06 73 44 94 86


- DIRECTIONS                                                                                                                                                                     - AFFICHE

Jean-Pierre Sergent, GALERIE KELLER, 7 Rue Proudhon, 25000 Besançon, France


AFFICHE, FLYERS & DOSSIERS DE PRESSES PDF

Dossier de presse (FR)
| Press release (ENG) | Affiche A3Flyer 10 x 15 cm         


À PROPOS DE L'EXPOSITION & PRÉSENTATION DES ARTISTES [CLAUDE BOILLIN-BRETON, BARBARA DASNOY, EILBHE DONOVAN, GUIMBARDE, JEAN-MICHEL JAQUET, SAMIRA SAHRA NAWARD, JEAN-PIERRE SERGENT]


– CLAUDE BOILLIN-BRETON (née à Poligny le 31/07/1932, vit et travaille à Grand’Combe-Châteleu) [mail de son fils Alain pictura.asso@gmail.com]

CLAUDE BOILLIN-BRETON (Poligny le 31/07/1932)

 

– BIOGRAPHIE 

Formée à l’école des Arts décoratifs de Strasbourg dans les années 50, j’ai travaillé plus de 30 ans comme décoratrice à l’antenne strasbourgeoise de la télévision régionale FR3.

Le dessin, la peinture et l’imaginaire ont été mes compagnons durant toute ma vie professionnelle, mais ce n’est qu’au début des années 90 que mon départ en retraite m’a permis de me consacrer entièrement aux arts graphiques et plus particulièrement à la technique de la peinture sous-verre.

Cette technique très ancienne a connu son apogée à la Renaissance et s’est propagée ensuite dans tout l’occident, elle s’est exprimée essentiellement sous la forme de sujets religieux, évoquant l’art du vitrail des cathédrales.
Le principe est de peindre à l’huile directement sur le dos du verre en commençant par les détails du tableau pour terminer avec les fonds. La vitre protège ainsi la peinture en lui donnant un aspect lisse et brillant.

Mes sujets sont variés, allant de la culture régionale (fermes franc-comtoises, clochers, fontaines, objets de l’artisanat local, scènes pastorales) en passant par des sujets floraux, animaliers ou évoquant l’art naïf, le vitrail ou l’icône religieuse.

– AU SUJET DE SES PEINTURES SOUS VERRE, PAR JPS

J'ai découvert le travail de Claude, dans une exposition collective à Montlebon, en mai dernier, où ma sœur Marie-Paule, peintre également, exposait. J'ai été profondément ému et étonnée de découvrir la forte, vive et douce présence qui émanaient des ses petites œuvres de peintures sous verre, ressemblant fortement à la technique que j'utilise personnellement dans mes peintures sous Plexiglas. Je lui ai proposé de participer à notre exposition car je trouve que dans beaucoup de ses œuvres-ci, les "Oiseaux du paradis" se dégage une innocence paradisiaque, une grande candeur et une humilité envers la vie et ses tourments. Ces peintures sont apaisantes, comme peuvent l'être toute peinture d'icône et de vitrail et elles nous emmènent avec elles, fusionnellement, dans des univers de couleurs vives et vibrantes, dans la paix de l'esprit, dans l'espoir de la Vie et dans la quiétude de l'âme, tout simplement.

– SES ŒUVRES EXPOSÉES :


- "Martin pêcheur", peinture à l'huile sous verre, 43 x 33 cm, 2024

- "Oiseau de paradis 1", peinture à l'huile sous verre, 43 x 33 cm, 2024

- "Oiseau de paradis 2", peinture à l'huile sous verre, 43 x 33 cm, 2024

- Claude dans son jardin, Grand’Combe-Châteleu, le 18 mai 2025


– BARBARA DASNOY (née en Allemagne en 1951) [barbara_dasnoy@hotmail.fr | www.barbara-dasnoy.com]

BARBARA DASNOY


– BIOGRAPHIE

Plasticienne franco-allemande née en 1951.
Etudes à Göttingen puis enseignante dans le Palatinat.
S'installe dans les années 70 en France, études à la Faculté des Lettres et à l'Ecole des Beaux Arts de Besançon. 
Obtention du DNSEP. Travaille avec Jean Ricardon et rencontre Michel Seuphor. Vit à Besançon.
Son travail est centré sur les relations entre la ligne et le geste avec la couleur comme champ : une position claire, rigoureuse, dans la continuité de Mondrian, Bram van Velde et Rothko.


– TEXTE PAR NATHALIE BECKER, août 2016


S’abîmer dans les peintures de Barbara Dasnoy est une expérience sensorielle unique. En effet, l’artiste nous invite à nous égayer dans les différents espaces qui composent ses toiles. Les lignes, les trames, les transparences, les recouvrements, les découvrements, les jeux de plans nous transportent dans l’univers de la couleur et de la forme. 
Cette allemande d’origine installée à Besançon depuis de nombreuses années et diplômée de l’ERBA (École régionale des Beaux-Arts de Besançon), aime à transcrire dans son art réminiscences et souvenirs. Ainsi dans le réseau complexe de lignes qui anime ses compositions, le souvenir devient un sujet réel. L’invisible prend corps dans la couleur, dans la matière. C’est peut-être cela « être abstrait avec des souvenirs » comme le disait Paul Klee. Cependant face au travail de Barbara Dasnoy, le clivage entre abstraction et figuration se fait subtil. Il y a cette force du dessin bien palpable. Nous ressentons dans chaque composition l’importance du trait et de la ligne, la portée de l’immédiateté du dessin prompt à fixer une idée, une réflexion, une émotion que l’artiste inscrit ensuite dans la pérennité du champ pictural. 
Barbara Dasnoy nous laisse ainsi appréhender le visible. Le réseau qui dynamise ses toiles n’est pas sans nous évoquer les vitraux et l’artiste semble être en quête d’une lumière et d’un jeu de transparence qui dotent son travail d’un allant spirituel. 
Et que dire du rendu chromatique, de la dimension gestuelle de Barbara Dasnoy qui nous évoque ça et là la puissance de l’expressionnisme abstrait de Rothko. Barbara nous convie à l’instar du peintre américain à un voyage immobile au cœur de la vibration des couleurs, au cœur d’un rythme ténu qui transcende la majesté et le mystère des compositions. Si au premier regard, le travail de Barbara Dasnoy peut nous apparaître ludique, il suffit de laisser notre regard pénétrer la trame pour y lire quelque chose de plus complexe, de plus lyrique. L’artiste y met de son tréfonds et toutes ces révélations qu’elle nous invite à fouiller dans les « sédimentations » de son geste font de ses oeuvres des paysages mentaux.


– À PROPOS DU TRAVAIL DE BARBARA PAR JPS :

Je connais et respecte le travail de Barbara depuis des années et nous avons quelque profondes affinités, puisque nous avons eut, comme elle l'évoque, le même professeur de peinture à l'École des Beaux-Arts de Besançon, Jean Ricardon, ainsi que pendant plusieurs années, le même regretté galeriste, Jean Greset. Par ailleurs, j'ai moi-même travaillé pendant plus d'une dizaine d'années l'abstraction colorée géométrique ainsi que la juxtaposition de polyptyques monochromes, comme le fait aujourd'hui Barbara. Mais, pour ma part, j'en suis sorti (comme on sort d'un couvent, d'une ascèse, d'une école ou d'une relation amoureuse…) en réintégrant la figuration, à Montréal, en 1992, alors que j'avais senti que pour moi, l'abstraction était une non issue.
Alors, j'ai beaucoup de respect pour ce travail d'abstraction de longue date et de longue haleine que réalise Barbara dans ses très, très grands formats qui, frontalement et monumentalement, nous évoquent, dans un mélange subjuguant et toujours indécis : les flottements, les glissements du corps et de la conscience, les doutes, les superpositions, les entrelacements, les éveils dans la lumiére, les sommeils profonds dans les noirs profonds et les rêves et puis les glissement encore d'un état de sommeil à celui de la pure conscience ! Éveil spirituel évident et surtout, présence frontale statique et extatique et partout de l'âme de l'artiste : irrévérencieuse, curieuse, joueuse et enfantine, incarnée dans la pleine couleur, comme celle d'une Sainte… Question : quoi, quand comment , est-ce possible encore aujourd'hui ?
Mais cette peinture est une incarnation, similairement et comme, pourquoi ne pas l'évoquer ici, sans pudeur et sans ambages et peut-être de manière emphatique… et sans doute (je suppute q'elle l'apprécie beaucoup, mais sans jamais en avoir parlé avec elle ?), sa très chère aimée compatriote du XIII siècle, la Sainte, la chamane, la grande visionnaire, la fabuleuse, la mystique Hildegarde von Binguen ! 
Un grand bravo et une grand merci à Barbara pour toutes ses superbes œuvres qui nous enchantent et nous donnent envie aussi de chanter et de créer, dans la Joie et l'Humilité. 

– LES PHOTOS À L'ATELIER & SES ŒUVRES EXPOSÉES :

- 1 - 5, Photos prise dans l'atelier de Barbara avec Heidi Suter & Jean-Pierre Sergent, le 28 mai 2025

- 6 - 8, dessins au pastel gras, année, dimension, technique ?

- 9 & 10, Dypthiques, empreinte de pastels sur bois, année, dimension, technique ?


- EILBHE DONOVAN (née en Irelande)  [www.eilbhedonovan.com]

EILBHE DONOVAN


– BIOGRAPHIE 


Après avoir obtenu un diplôme avec mention en illustration à la West Wales School of the Arts, Eilbhe Donovan s'inspire des techniques traditionnelles d'illustration, notamment le dessin et la gravure. Son séjour en Asie du Sud-Est transparaît dans son style minimaliste influencé par l'art japonais, en particulier le mouvement simpliste et très stylisé du Shin-Hanga, où l'arrière-plan est quasi inexistant, à peine suggéré. 
Les peintures sont réalisées à l'aide de pinceaux orientaux traditionnels imbibés d'eau et d'encre, puis appliquées à l'aide d'une pipette. Cela crée une légèreté aérienne, car l'encre disparaît de manière aléatoire. Elles sont ensuite retravaillées au crayon et à l'encre. 
Eilbhe a exposé ses œuvres dans le monde entier et celles-ci font partie de collections privées en Australie, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse et en Irlande. 

À PROPOS DE SON TRAVAIL

Je vis à quelques pas de l'océan Atlantique. Je m'intéresse à la relation entre les humains et la mer. Le monde océanique me fascine et je considère la côte comme le point de rencontre entre le monde connu et l'inconnu. Nous aspirons à vivre à ses côtés, mais nous ne pouvons pas le contrôler. Il est à la fois séducteur et perfide, pourvoyeur et destructeur. 
Il peut apporter le plus grand calme comme la destruction la plus totale. 
J'essaie de capturer cela. Il y a aussi une certaine tristesse à savoir que nous détruisons notre propre richesse. Cette relation se rapproche de plus en plus d'un point de basculement. Elle est délicate. 
Beaucoup d'images sont créées à partir de souvenirs mélangés de voyages en kayak de mer vers des îles atlantiques reculées et des criques isolées. Elles tentent de capturer un moment dans le temps, une fraction de seconde, un bref aperçu. Je ne souhaite pas m'immiscer. 
Je souhaite observer sans être observé.


– VISUEL D'UNE ŒUVRE NON EXPOSÉE (pour exemple) :



- "Célérité", encre et crayon sur papier, 101 x 126 cm


– JEAN-MICHEL JAQUET (né à La Chaux-de-Fonds en 1950 dans le Jura suisse, décédé en 2022) [mail de son épouse Magali et de l'Association Le Porteur de Ciel : mph.artconsulting@sunrise.ch | SIKART]

Portraite de l'artiste Jean-Michel Jaquet


– BIOGRAPHIE 

Après des études d'art graphique à Genève, il se consacre sans partage au dessin. Quarante ans durant, il exposera régulièrement en Suisse, en Allemagne, en Belgique et parfois en France aussi. Inventeur d'un langage graphique de signes à la fois personnel et universel, il a exploré dans son œuvre les grands sujetsqui remuent l'humanité depuis les temps immémoriaux: l'amour, la mort, la douleur, la trahison, la soif de pouvoir, la violence, la poésie, la liberté et aussi le monde animal,qu'il dote d'une symbolique particulière.
Après avoir travaillé une vingtaine d'années en France, en Égypte et à Corsier-sur-Vevey, au bord du lac Léman, il revient à La Chaux-de-Fonds, sa ville natale, en compagnie de son épouse Magali, qui fut sa proche collaboratrice pendant plus de vingt-cinq ans.
Gravement malade, il continuera de dessiner depuis son lit sur de très petits carnets, témoignant jusqu'au bout de son lien viscéral au dessin, qui, plus qu'une passion, lui étaitune véritable nécessité vitale. Aujourd'hui, ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques et privées.


– QUELQUES-UNS DE SES APHORISMES :

Le papier est la dernière terre vierge à
explorer. Sa blancheur cache sa profondeur.
Dessiner, c'est s'enfoncer dans la forêt. 

Par la ligne je peux mieux relier ce qu'on perçoit
ordinairement comme séparé. C'est un système
de signes où humain, montagne, bête se
tissent dans le fleuve du monde.

Le dessin: ce lieu où tout est permis et où
si peu est possible.

Le dessin ne peut pas tromper, il dit toujours la vérité
sur son auteur, qu'il soit habile ou malhabile,
professionnel ou occasionnel. Tous les
dessins sont des autoportraits, on se livre en
dessinant.

Petit dessin : immense désir.


– PETITE ANECDOTE DE JPS AU SUJET DE JEAN-MICHEL JAQUET 

J'avais une fois, lors d'une ballade en canoë, au Saut du Doubs, dans les montagnes du Jura, pays de mon enfance, lieu magnifique, enchanteur et magique, qui est situé à la frontière franco-Suisse, rencontré Jean-Michel avec son épouse Magali, il y a quelques années déjà. Nous avions discuté un peu sur la terrasse du restaurant de l'Art en général et de nos parcours artistiques un peu similaires et nous avions bien sympathisé. Et puis en 2022, Jean-Michel et bien malheureusement décédé et alors deux années après, Nicolas Droz, le patron, lui a consacré l'an dernier, en été 2024, une belle exposition dans les salles de sa belle maison. C'est de cette manière que j'ai vraiment pu découvrir, personnellement certaines de ses œuvres sur papier : de superbes et merveilleux dessins, très érotiques et irrévérencieux… libres, anarchistes et pleins de vie… Voici quelques passages de textes critiques d'importance qui ont été écrits au sujet de son travail, que je vous invite à lire. 
Je dois dire que je me réjouis particulièrement d'accueillir cinq de ces œuvres dans cette exposition. Bravo et félicitations à l'artiste pour toutes les magnifiques œuvres qu'il nous a laissées et à son épouse aussi, Magali, qui s'occupe de nous les donner ou redonner à voir.

– EXTRAIT D'UN TEXTE CRITIQUE DE FRANÇOISE JAUNIN dans SIKART, 1998, Dictionnaire sur l'art en Suisse 

Jusqu’en 1972, les premiers dessins de Jaquet, sur lesquels plane l’ombre de Jérôme Bosch et de Francisco de Goya, se rattachent surtout à une veine fantastique. Dans ces compositions complexes et foisonnantes, la troisième dimension s’aplatit peu à peu pour donner la vedette au seul trait. Dès 1973, l’utilisation polysémique de la ligne, tant au crayon et à l’encre de Chine qu’à l’huile puis à l’encre lithographique, devient le moteur même de l’œuvre, où la couleur – éventuelle – a tantôt une fonction symbolique, tantôt le rôle d’humus duquel naît la ligne. En marge de son activité picturale, Jaquet mène un travail d’écriture qui s’exprime parfois par le poème, et plus souvent par des écrits et notes d’atelier qui jalonnent et nourrissent sa démarche créatrice.
Calligraphe du corps et réinventeur des mythes, il a une relation quasi organique avec le papier, son support presque exclusif. Ses figures naissent au sens en même temps qu’elles surgissent du blanc de la page ou de l’humus sédimenté de la couleur. Récurrentes, obsessionnelles, elles émergent d’un réservoir intime d’objets de fascination emblématiques où l’on croise saint Christophe porteur de l’Enfant divin, les figures gémellaires et les couples unis dans l’amour qui disent la nostalgie d’une complétude originelle, l’œil qui devient vulve, le volcan qui est aussi triangle pubien, la genèse qui raconte l’origine du monde et de ses formes, mais aussi l’ange déchu et la crucifixion qui rappellent l’échec intolérable.
Jaquet se tient sur le fil du rasoir entre improvisation sauvage et maîtrise savante, héritier lointain des peintres de Lascaux ou Altamira, cousin solitaire des inventeurs de ce que l’historien de l’art Harald Szeemann a baptisé les «mythologies individuelles». Dans son œuvre singulière, tout se joue dans un va-et-vient fécond entre la pulsion et l’intellect, entre le geste monté des profondeurs intérieures, des mémoires antérieures, et sa cristallisation dans des signes et archétypes inlassablement répertoriés, comme les idéogrammes d’un alphabet universel et sans âge.

 
– SES ŒUVRES EXPOSÉES :



- 1, "La Stèle", 1997, Encre bleue et gouache sur journal Financial Time, 56 X 39,5 cm, marouflé sur Vélin d’Arches 70 X 50 cm

- 2, "Sans-titre", 1997, Encre bleue et gouache sur journal Financial Time, 56 X 39,5 cm, Marouflé sur Vélin d’Arches 70 X 50 cm  

- 3, "Triviale chevauchée", 2003, craies, sanguine et graphite sur papier Canson, 20,8 X 14,8 cm, encadrée 21 X 15 cm

- 4, "Sans-titre (Fresque vivante)", 1987, craies et sanguine sur papier-cartonné, 16,5 X 23 cm, encadrée 17 X 23,5 cm

- 5, "Sans-titre" (Homme et cochon), 1983, graphite sur Canson, 25,5 X 29 cm, encadrée 26 X 30 cm


– GUIMBARDE (1950-2024) [mail de sa fille Fanny]

Artiste Guimbarde, exposition Bric-à-Brac, galerie Keller, Besançon, mars-mai 2025


– BIOGRAPHIE 

Noël GIRARD-CLOS, dit « Guimbarde » est né le 27 décembre 1950, à Delle, dans le Territoire de Belfort. Son surnom fait référence à l’instrument de musique du même nom, dont il savait si bien jouer.

Inspiré par la Nature et la musique depuis toujours, il s’est bâti en consacrant pleinement et passionèment sa vie à l’Art. Voyageur, il s’est ouvert au Monde et aux différentes cultures, notamment lorsqu’il vécu à l’île de la Réunion, dans les années 70.

Élève à l’école des Beaux-Arts de Besançon, Guimbarde compte derrière lui de nombreuses participations à diverses expositions, notamment à Besançon et dans sa chére Région de Franche-Comté.

Simple, authentique, entier, Guimbarde était un personnage atypique. Très croyant, il se considérait comme un artiste 'pèlerin-chrétien' et attachait une grande importance à sa Foi.

Décédé le 30 octobre 2024, à l’âge de 73 ans, il laisse en héritage un patrimoine culturel multiple, coloré et foisonnant.

 

– À PROPOS DE : "LE CERF ANTHROPOÏDE QUI SOURIT DANS UN VORTEX DE PAPILLONS", PEINTURE DE 1994, PAR JPS.

"Heureux ce peuple (les Iroquois) qui n'a point laissé de nom dans l'histoire et dont l'héritage n'a été recueilli que par les chevreuils des bois et les oiseaux du ciel ! Nul ne viendra renier le Créateur dans ces retraites sauvages et, la balance à la main, peser la poudre des morts, pour prouver l'éternité de la race humaine." Chateaubriand, Génie du Christianisme #1


Cette fascinante œuvre de notre cher ami Guimbarde, peintre et troubadour, nous plonge tous, si tant est que nous ayons encore un peu de cœur et d'âme, aussi, dans les tréfonds des temps préhistoriques humains. 
Ce sont ces temps profonds et féconds, qui appartenait autrefois aux peuples premiers, aux 'sauvages', aux animistes, aux sorciers, aux barbares non policés, aux chamanes, aux sages, aux druides, aux animaux, aux Dieux et aux illuminés et qui nous ont tous, aujourd'hui, été volés… 
Alors cette scène 'primitive' nous les rappelle, ces temps paradisiaques, déchus et elle représente exactement l'instant T, le lieu temporel et l'espace où se produit là, devant nos yeux ébahis, justement, la métamorphose secrète : l'incarnation et la transformation de l'Homme en l'Animal et plus exactement ainsi, dans le Cerf, le « Maître des animaux », lui-même, selon l'Abbé de Breuil*.
L'œuvre décrit également un Instant révélateur, où s'incarne le spirituel et simultanément aussi, un basculement dans le rêve profond et le voyage cosmique. Celui grâce auquel, nous rencontrons notre 'animal spirit', dans l'au-delà et dans les autres Mondes, dans les interlacements, les interconnections chaotiques et matriciels où la Vie échange avec la Mort, donnant-donnant ! 
C'est aussi là, la source même du vortex des âmes qui voyagent, d'Ouest en Est, autour de la Terre, après la mort, dans les espaces intersidéraux des Bardo Thödol. Ces âmes étant incarnées, dans cette peinture ainsi que dans la vie réelle, après la fin du corps, en des farandoles de papillons joyeux, dans un instant cosmique inénarrable de la révélation de l'ultime vérité… 
Métamorphose et rêve récurrents encore et toujours. Puissance et sourire magique de l'homme innocent, incarné, comme l'âme des sorciers et des chamanes, dans cette œuvre-ci, si puissante, qu'elle faisait même grand peur ; suivant ce qu'elle m'en a dit, à sa fille Fanny, quand elle était petit enfant… Comme d'ailleurs le font, tous les mythes et légendes véritables ainsi que toute rencontre avec les présences physique des grands Saints ou même christique ou mystique.
C'est donc cette apparition, ce changement homme-animal-dieu, à la foi divine et sauvage, que l'ami Guimbarde nous offre, à nous autres mortels, dans cette merveilleuse peinture époustouflante de joie, de candeur et d'amour mais aussi tellement sur-puissamment humaine ! Merci à toi, l'ami artiste pour ce merveilleux tableau… 

* - à voir en image l'illustration jointe du "Dieu cornu" de la Grotte des Trois-Frères, décalque de l'Abbé Breuil (Magdalénien moyen, 14000 BP)


– SON ŒUVRE EXPOSÉE & LE DIEU CORNU


- 1, "Le Cerf anthropoïde qui sourit dans un vortex de papillons", 1994, plaque gravée et peinte à l'huile, 100 x 72 cm
- 2, "Dieu cornu" de la Grotte des Trois-Frères (Paléolithique supérieur, -14 000 ans), décalque fait par l'Abbé de Breuil. 


– SAMIRA SAHRA NAWARD (née le 9 janvier 1980, à Téhéran, Iran) [sahranavards@yahoo.com | instagram]

SAMIRA SAHRA NAWARD

– BIOGRAPHIE 

Professeur et historienne d'Art, écrivaine, illustratrice et peintre.

– À PROPOS DE SON TABLEAU

Le tableau "World Peace" a une signification différente pour les femmes d'aujourd'hui. Ce tableau symbolise la paix et la coexistence sans guerre ni effusion de sang. Cette œuvre "World Peace" représente le ciel bleu dans lequel toutes les femmes et tous les enfants du monde et même tous les êtres vivants, envoient joyeusement des drapeaux colorés vers le ciel. La paix dans le Monde des femmes signifie un monde où toutes les femmes dansent et rient, continuent à vivre en paix et en liberté et ont le droit de choisir leur Vie.

– AU SUJET DE SAMIRA, PAR JPS

Je suis en contact avec Samira depuis plusieurs années déjà, sur Instagram et nous nous apprécions mutuellement, de part nous travaux artistiques, différents mais toujours libérateurs pour la condition humaine et féminine en particulier. Il m'est venue l'idée de lui proposer de montrer une de ses œuvre dans cette exposition, chose pas très facile, puisqu'il est bien difficile d'envoyer une œuvre depuis l'Iran… Et j'ai choisi cette très belle peinture, fortement colorée, dans laquelle elle exprime des visions, jaillissantes directement de sa psyché et de son amour… à la manière des chamanes, des mystiques, des sages iraniens, mongol ou hindou ou même comme les enfants innocents, à la manière d'une liste au Père Noël, en occident. 
Tout se passe dans des dimensions à la fois géographique, cosmiques et visionnelles, puisqu'on y voit plusieurs Pays symbolisant la liberté comme Paris et sa Tour Eifel, la Planète Terre, certains ponts chinois, ainsi que des endroits ou vivent les animaux : les tortues, les dauphins, les oiseaux et puis les petites fleurs dans les montagnes… Et puis encore et surtout le mot PEACE noté sur deux bras de différentes couleurs… 
Son œuvre nous touche et nous invite, nous incombe même, à tous, de souhaiter profondément et viscéralement que chacun d'entre nous veuille absolument que le Monde entier, et bien sur son pays en particulier, l'Iran, puisse enfin permettre à tous, homme, femmes, enfants et toutes les créatures vivantes, de vivre chacun en paix et en harmonie dans le respect, l'amitiés, la confraternité, la consororité et la Liberté Universelle. Souhaitons très fortement que la vison de Samira, artiste iranienne, se réalise très vite, nous en avons tous grand besoin.

– SES ŒUVRES EXPOSÉES :


- "Paix, Femme & Art", 2024, encre et peinture sur papier, 53 x 38 cm, 2024


– JEAN-PIERRE SERGENT (Né en 1958 à Morteau)

exposition Bric-à-Brac, galerie Keller, Besançon, mars-mai 2025


– BIOGRAPHIE

Artiste peintre franco-new yorkais (1993-2003), vivant et travaillant aujourd’hui à Besançon. Ses œuvres sérigraphiques de peinture sur Plexiglas et sur papier, sont exposées internationalement depuis les années 90 : au Canada, aux Etats-Unis, en Europe, en Iran et en Chine depuis 2016.
Son travail est à la fois un émerveillement devant la vie et sa fugacité et conjointement, un hommage vibrant à la colossale énergie vitale dans sa continuité humaine culturelle et dans l’infini cosmique intemporel : une présence jaillissante du désir érotique venant de la nuit des temps et de la beauté cosmico-mystique.

 

– À PROPOS DE LA PEINTURE MAYAN DIARY #95 : LA VIE, LES PAPILLONS, LE CHAOS ORGANISÉ, L'ART, LA SPIRITUALITÉ, LES CULTURES ET LES COULEURS JUSTES

Il était essentiel et vital, pour nous-autres êtres humains, pendant des centaines de millénaires, d'organiser, d'imaginer et de planifier nos Mondes géographiquement, spirituellement, politiquement et 'cosmiquement'. Comme dans ce calendrier Aztèque, avec ses mois du Lapin, de l'Aigle, du Jaguar, de la Mort, de la Pluie etc… Avec le prêtre plénipotentiaire, en son centre, dans l'Axis Mundi exactement, réalisant des rituels pour régénérer et redistribuer l'ordre de la Vie et du Temps en invoquant les forces de la foudre, des corps, du sang et du soleil dans un vortex de papillons ! 
Toutes les anciennes grandes civilisations ou organisations humaines, tribus, familles etc. avaient organisé, construit, définit et établit, pour vivre ensemble, de la naissance à la mort : des lieus, des temples, des rivières, des arbres ou même des pierres, consacrés à leurs rituels de passage, où ils pouvaient se réunir ensemble, afin de communiquer avec ce que l'on appelle de nos jours, par convention et aussi un peu, par moquerie, il faut bien le reconnaitre : les Esprits, les Dieux, les Au-delà, les Autres Mondesou les Kamis (l'esprit des choses chez les japonais)…
Or, aujourd'hui, tout ses lieux ont été presque tous, pour la plupart, désacralisés et l'on n'en trouve plus que des ruines, des bribes, des fragments résiduels, des miettes, quelques traces… laissées nus et oubliés, ici et là, par la triste et dévastatrice avancée de la grande histoire de l'industrialisation et de la désacralisation du Monde. Ces lieux accueillent cependant toujours, de nos jours, des myriades de touristes fervent et stupides, les humains indécrotablement 'smartphonisés'… Réminiscence sans doute, de Mondes et de pratiques que l'humanité a eut connu, autrefois, il y a bien longtemps déjà…

Car le lien et les liens, avec la Terre, le Soleil, les Animaux, les Étoiles, les univers merveilleux et les tutti quanti, ne se font, ni ne se créent plus maintenant, ni n'aident plus personne, aucun humains, à accéder à un autre niveau, à ce niveau spirituel supérieur et transcendant.
Certains liens peuvent cependant être ressentis parfois, encore, dans les Arts, espaces si privilégiés. Car l'Art reste quand même aujourd'hui, me semble-t'il, pour moi en tout cas, un des seuls endroits, le dernier lieu et le dernier refuge peut-être ? d'une surface réflective, un miroir où l'homme peut encore trouver une manière, une façon de rester humblement et désespérément Humain et où, peut être encore un dernière fois, retrouver cette dimension pleine et entière, chargée d'énergie spirituelle à travers l'expérience de la Vie, de la Mort, du corps, de l'orgasme, des couleurs vivifiantes et des extases mystiques ? Souhaitons-le et espérons-le en tout cas et malgré tous nos désespoirs !

Jean-Pierre Sergent, Besançon, le 7 juin 2025

 

 À POPOS DES "SKETCHES", LES CROQUIS DE NEW YORK (1993-2003) :

Les Sketches sont des notes et croquis de travail pour organiser la couleur des peintures et leurs dimensions dans l'espace d'exposition ; des dessins d'œuvres d'arts découvertes dans les musées ainsi que des idées et concepts de travail. Les croquis servent également a planifier l'organisation des différentes étapes de la réalisation des sérigraphies : découper les rouleaux de papier, découper les film positifs, nettoyer les écrans au Karcher et les exposer, choisir les images et les couleurs à imprimer, prendre des peintures en photo etc...

 

  TEXTE PAR MARIE-MADELEINE VARET, PHILOSOPHE

Cher Jean-Pierre, quel émerveillement ! 
Je ne me lasse pas de re-découvrir la richesse foisonnante de tes sketches, la puissance de leur impact sur le monde sensible et spirituel… l’Alpha et l’Omega d’un voyage intérieur.
Comment la structure invisible d’une forme conditionne son apparence ? Il faut ici découvrir ce qui est caché derrière ce que l’on voit pour comprendre ce que l’on voit. 
Montrer ce qui n’est pas visible (à l’œil nu).
Infinie reconnaissance à toi dans ton inspiration et tes géniales intuitions !


– LES ŒUVRES EXPOSÉES :


- 1, "Mayan Diary #95", peinture acrylique sérigraphiée et acrylique peinte au dos de plaques de Plexiglas, encadré : 1,40 x 1,40 m, 2010

- 2 - 5, 4 x "Croquis de New York", crayon de papier, crayon de couleur et stylo feutre sur papier blanc, 28 x 21,7 cm, 1994 - 2002

- 6, "Croquis de New York", crayon de couleur, stylo feutre et carte de metro de NY brulée, sur papier blanc, 17 x 10,8 cm, 2000