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EXPOSITION ESTIVALE : BRIC-À-BRAC & IMPROMPTUS II [COULEURS, ANIMAUX, CROQUIS & PRÉSENCES…]
EXPOSITION ESTIVALE DU 27 JUIN AU 13 SEPTEMBRE 2025
Vernissage le vendredi 27 juin de 16 à 20 h et le samedi 28 jun de 14 à 18h
Finissage le samedi 13 septembre de 16h à 21h
Horaires d'ouverture : de 14h à 19h du mercredi au samedi et sur rendez-vous. En général, l'artiste JPS et certains autres artistes seront présents à la galerie, les samedis après-midi de 15h à 18h.
(Du 14 juillet au 1 septembre, la galerie ne sera ouverte que sur RDV avec la galeriste ou JP Sergent.)
CONTACTS
Galerie Keller : Heidi Suter | www.kellergalerie.ch | hs.kellergalerie@gmail.com | 09 56 76 45 54 | + 41(0)79 329 58 56
Jean-Pierre Sergent : contact@j-psergent.com | 06 73 44 94 86
- DIRECTIONS - AFFICHE
AFFICHE, FLYERS & DOSSIERS DE PRESSES PDF
Dossier de presse (FR) | Press release (ENG) | Affiche A3 | Flyer 10 x 15 cm
À PROPOS DE L'EXPOSITION & PRÉSENTATION DES ARTISTES [CLAUDE BOILLIN-BRETON, BARBARA DASNOY, EILBHE DONOVAN, GUIMBARDE, JEAN-MICHEL JAQUET, SAMIRA SAHRA NAWARD, JEAN-PIERRE SERGENT]
– CLAUDE BOILLIN-BRETON (née à Poligny le 31/07/1932, vit et travaille à Grand'Combe Chateleu) [mail de son fils Alain pictura.asso@gmail.com]
Formée à l’école des Arts décoratifs de Strasbourg dans les années 50, j’ai travaillé plus de 30 ans comme décoratrice à l’antenne strasbourgeoise de la télévision régionale FR3.
Le dessin, la peinture et l’imaginaire ont été mes compagnons durant toute ma vie professionnelle, mais ce n’est qu’au début des années 90 que mon départ en retraite m’a permis de me consacrer entièrement aux arts graphiques et plus particulièrement à la technique de la peinture sous-verre.
Cette technique très ancienne a connu son apogée à la Renaissance et s’est propagée ensuite dans tout l’occident, elle s’est exprimée essentiellement sous la forme de sujets religieux, évoquant l’art du vitrail des cathédrales.
Le principe est de peindre à l’huile directement sur le dos du verre en commençant par les détails du tableau pour terminer avec les fonds. La vitre protège ainsi la peinture en lui donnant un aspect lisse et brillant.
Mes sujets sont variés, allant de la culture régionale (fermes franc-comtoises, clochers, fontaines, objets de l’artisanat local, scènes pastorales) en passant par des sujets floraux, animaliers ou évoquant l’art naïf, le vitrail ou l’icône religieuse.
– SES ŒUVRES EXPOSÉES :
- "Martin pêcheur", peinture à l'huile sous verre, 43 x 33 cm, 2024
- "Oiseau de paradis 1", peinture à l'huile sous verre, 43 x 33 cm, 2024
- "Oiseau de paradis 2", peinture à l'huile sous verre, 43 x 33 cm, 2024
– BARBARA DASNOY (née en 1951) [barbara_dasnoy@hotmail.fr | www.barbara-dasnoy.com]
– BIOGRAPHIE
plasticienne franco-allemande née en 1951.
Etudes à Göttingen puis enseignante dans le Palatinat.
S'installe dans les années 70 en France, études à la Faculté des Lettres et à l'Ecole des Beaux Arts de Besançon.
Obtention du DNSEP. Travaille avec Jean Ricardon et rencontre Michel Seuphor. Vit à Besançon.
Son travail est centré sur les relations entre la ligne et le geste avec la couleur comme champ : une position claire, rigoureuse, dans la continuité de Mondrian, Bram van Velde et Rothko.
TEXTE PAR NATHALIE BECKER, août 2016
S’abîmer dans les peintures de Barbara Dasnoy est une expérience sensorielle unique. En effet, l’artiste nous invite à nous égayer dans les différents espaces qui composent ses toiles. Les lignes, les trames, les transparences, les recouvrements, les découvrements, les jeux de plans nous transportent dans l’univers de la couleur et de la forme.
Cette allemande d’origine installée à Besançon depuis de nombreuses années et diplômée de l’ERBA (École régionale des Beaux-Arts de Besançon), aime à transcrire dans son art réminiscences et souvenirs. Ainsi dans le réseau complexe de lignes qui anime ses compositions, le souvenir devient un sujet réel. L’invisible prend corps dans la couleur, dans la matière. C’est peut-être cela « être abstrait avec des souvenirs » comme le disait Paul Klee. Cependant face au travail de Barbara Dasnoy, le clivage entre abstraction et figuration se fait subtil. Il y a cette force du dessin bien palpable. Nous ressentons dans chaque composition l’importance du trait et de la ligne, la portée de l’immédiateté du dessin prompt à fixer une idée, une réflexion, une émotion que l’artiste inscrit ensuite dans la pérennité du champ pictural.
Barbara Dasnoy nous laisse ainsi appréhender le visible. Le réseau qui dynamise ses toiles n’est pas sans nous évoquer les vitraux et l’artiste semble être en quête d’une lumière et d’un jeu de transparence qui dotent son travail d’un allant spirituel.
Et que dire du rendu chromatique, de la dimension gestuelle de Barbara Dasnoy qui nous évoque ça et là la puissance de l’expressionnisme abstrait de Rothko. Barbara nous convie à l’instar du peintre américain à un voyage immobile au cœur de la vibration des couleurs, au cœur d’un rythme ténu qui transcende la majesté et le mystère des compositions. Si au premier regard, le travail de Barbara Dasnoy peut nous apparaître ludique, il suffit de laisser notre regard pénétrer la trame pour y lire quelque chose de plus complexe, de plus lyrique. L’artiste y met de son tréfonds et toutes ces révélations qu’elle nous invite à fouiller dans les « sédimentations » de son geste font de ses oeuvres des paysages mentaux.
– LES PHOTOS À L'ATELIER & SES ŒUVRES EXPOSÉES :
- 1 - 5, Photos prise dans l'atelier de Barbara avec Heidi Suter & Jean-Pierre Sergent, le 28 mai 2025
- 6 - 8, dessins au pastel gras, année, dimension, technique ?
- 9 & 10, Dypthiques, empreinte de pastels sur bois, année, dimension, technique ?
- EILBHE DONOVAN (née en Irelande, année) [eilbhedonovan@gmail.com | www.eilbhedonovan.com]
BIOGRAPHIE
Après avoir obtenu un diplôme avec mention en illustration à la West Wales School of the Arts, Eilbhe Donovan s'inspire des techniques traditionnelles d'illustration, notamment le dessin et la gravure. Son séjour en Asie du Sud-Est transparaît dans son style minimaliste influencé par l'art japonais, en particulier le mouvement simpliste et très stylisé du Shin-Hanga, où l'arrière-plan est quasi inexistant, à peine suggéré.
Les peintures sont réalisées à l'aide de pinceaux orientaux traditionnels imbibés d'eau et d'encre, puis appliquées à l'aide d'une pipette. Cela crée une légèreté aérienne, car l'encre disparaît de manière aléatoire. Elles sont ensuite retravaillées au crayon et à l'encre.
Eilbhe a exposé ses œuvres dans le monde entier et celles-ci font partie de collections privées en Australie, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse et en Irlande.
À PROPOS DE SON TRAVAIL
Je vis à quelques pas de l'océan Atlantique. Je m'intéresse à la relation entre les humains et la mer. Le monde océanique me fascine et je considère la côte comme le point de rencontre entre le monde connu et l'inconnu. Nous aspirons à vivre à ses côtés, mais nous ne pouvons pas le contrôler. Il est à la fois séducteur et perfide, pourvoyeur et destructeur.
Il peut apporter le plus grand calme comme la destruction la plus totale.
J'essaie de capturer cela. Il y a aussi une certaine tristesse à savoir que nous détruisons notre propre richesse. Cette relation se rapproche de plus en plus d'un point de basculement. Elle est délicate.
Beaucoup d'images sont créées à partir de souvenirs mélangés de voyages en kayak de mer vers des îles atlantiques reculées et des criques isolées. Elles tentent de capturer un moment dans le temps, une fraction de seconde, un bref aperçu. Je ne souhaite pas m'immiscer.
Je souhaite observer sans être observé.
– VISUEL D'UNE ŒUVRE NON EXPOSÉE (pour exemple) :
- "Célérité", encre et crayon sur papier, 101 x 126 cm
– JEAN-MICHEL JAQUET (né à La Chaux-de-Fonds en 1950 dans le Jura suisse, décédé en 2022) [mail de son épouse Magali et de l'Association Le Porteur de Ciel : mph.artconsulting@sunrise.ch | SIKART]
Après des études d'art graphique à Genève, il se consacre sans partage au dessin. Quarante ans durant, il exposera régulièrement en Suisse, en Allemagne, en Belgique et parfois en France aussi. Inventeur d'un langage graphique de signes à la fois personnel et universel, il a exploré dans son œuvre les grands sujetsqui remuent l'humanité depuis les temps immémoriaux: l'amour, la mort, la douleur, la trahison, la soif de pouvoir, la violence, la poésie, la liberté et aussi le monde animal,qu'il dote d'une symbolique particulière.
Après avoir travaillé une vingtaine d'années en France, en Égypte et à Corsier-sur-Vevey, au bord du lac Léman, il revient à La Chaux-de-Fonds, sa ville natale, en compagnie de son épouse Magali, qui fut sa proche collaboratrice pendant plus de vingt-cinq ans.
Gravement malade, il continuera de dessiner depuis son lit sur de très petits carnets, témoignant jusqu'au bout de son lien viscéral au dessin, qui, plus qu'une passion, lui étaitune véritable nécessité vitale. Aujourd'hui, ses œuvres figurent dans de nombreuses collections publiques et privées.
Quelques-uns de ses Aphorismes :
Le papier est la dernière terre vierge à
explorer. Sa blancheur cache sa profondeur.
Dessiner, c'est s'enfoncer dans la forêt.Par la ligne je peux mieux relier ce qu'on perçoit
ordinairement comme séparé. C'est un système
de signes où humain, montagne, bête se
tissent dans le fleuve du monde.Le dessin: ce lieu où tout est permis et où
si peu est possible.Le dessin ne peut pas tromper, il dit toujours la vérité
sur son auteur, qu'il soit habile ou malhabile,
professionnel ou occasionnel. Tous les
dessins sont des autoportraits, on se livre en
dessinant.Petit dessin : immense désir.
– SES ŒUVRES EXPOSÉES :
- 1, "La Stèle", 1997, Encre bleue et gouache sur journal Financial Time, 56 X 39,5 cm, marouflé sur Vélin d’Arches 70 X 50 cm
- 2, "Sans-titre", 1997, Encre bleue et gouache sur journal Financial Time, 56 X 39,5 cm, Marouflé sur Vélin d’Arches 70 X 50 cm
- 3, "Triviale chevauchée", 2003, craies, sanguine et graphite sur papier Canson, 20,8 X 14,8 cm, encadrée 21 X 15 cm
- 4, "Sans-titre (Fresque vivante)", 1987, craies et sanguine sur papier-cartonné, 16,5 X 23 cm, encadrée 17 X 23,5 cm
- 5, "Sans-titre" (Homme et cochon), 1983, graphite sur Canson, 25,5 X 29 cm, encadrée 26 X 30 cm
– GUIMBARDE (1950-2024) [mail de sa fille Fanny]
– BIOGRAPHIE
Noël GIRARD-CLOS, dit « Guimbarde » est né le 27 décembre 1950, à Delle, dans le Territoire de Belfort. Son surnom fait référence à l’instrument de musique du même nom, dont il savait si bien jouer.
Inspiré par la Nature et la musique depuis toujours, il s’est bâti en consacrant pleinement et passionément sa vie à l’Art. Voyageur, il s’est ouvert au Monde et aux différentes cultures, notamment lorsqu’il vécu à l’île de la Réunion, dans les années 70.
Élève à l’école des Beaux-Arts de Besançon, Guimbarde compte derrière lui de nombreuses participations à diverses expositions, notamment à Besançon et dans sa chére Région de Franche-Comté.
Simple, authentique, entier, Guimbarde était un personnage atypique. Très croyant, il se considérait comme un artiste 'pèlerin-chrétien' et attachait une grande importance à sa Foi.
Décédé le 30 octobre 2024, à l’âge de 73 ans, il laisse en héritage un patrimoine culturel multiple, coloré et foisonnant.
– À PROPOS DU : "LE CERF ANTHROPOÏDE QUI SOURIT DANS UN VORTEX DE PAPILLONS", PEINTURE DE 1994, PAR JPS.
"Heureux ce peuple (les Iroquois) qui n'a point laissé de nom dans l'histoire et dont l'héritage n'a été recueilli que par les chevreuils des bois et les oiseaux du ciel ! Nul ne viendra renier le Créateur dans ces retraites sauvages et, la balance à la main, peser la poudre des morts, pour prouver l'éternité de la race humaine." Chateaubriand, Génie du Christianisme I
Cette fascinante œuvre de notre cher ami Guimbarde, peintre et troubadour, nous plonge tous, si tant est que nous ayons encore un peu de cœur et d'âme, aussi, dans les tréfonds des temps préhistoriques humains.
Ce sont ces temps profonds et féconds, qui appartenait autrefois aux peuples premiers, aux 'sauvages', aux animistes, aux sorciers, aux barbares non policés, aux chamanes, aux sages, aux druides, aux animaux, aux Dieux et aux illuminés et qui nous ont tous, aujourd'hui, été volés…
Alors cette scène 'primitive' nous les rappelle, ces temps paradisiaques, déchus et elle représente exactement l'instant T, le lieu temporel et l'espace où se produit là, devant nos yeux ébahis, justement, la métamorphose secrète : l'incarnation et la transformation de l'Homme en l'Animal et plus exactement ainsi, dans le le Cerf, le « Maître des animaux », lui-même, selon l'Abbé de Breuil*.
L'œuvre décrit également un Instant révélateur, où s'incarne le spirituel et simultanément aussi, un basculement dans le rêve profond et le voyage cosmique. Celui grâce auquel, nous rencontrons notre 'animal spirit', dans l'au-delà et dans les autres Mondes, dans les interlacements, les interconnections chaotiques et matriciels où la Vie échange avec la Mort, donnant-donnant !
C'est aussi là, la source même du vortex des âmes qui voyagent, d'Ouest en Est, autour de la Terre, après la mort, dans les espaces intersidéraux des Bardo Thödol. Ces âmes étant incarnées, dans cette peinture ainsi que dans la vie réelle, après la fin du corps, en des farandoles de papillons joyeux, dans un instant cosmique inénarrable de la révélation de l'ultime vérité…
Métamorphose et rêve récurrents encore et toujours. Puissance et sourire magique de l'homme innocent, incarné, comme l'âme des sorciers et des chamanes, dans cette œuvre-ci, si puissante, qu'elle faisait même grand peur, suivant ce qu'elle m'en a dit, à sa fille Fanny, quand elle était petit enfant… Comme d'ailleurs le font, tous les mythes et légendes véritables ainsi que toutes les présences des grand Saints ou toute rencontre christique ou mystique.
C'est donc cette apparition, ce changement homme-animal-dieu, à la foi divine et sauvage, que l'ami Guimbarde nous offre, à nous autres mortels, dans cette merveilleuse peinture époustouflante de joie, de candeur et d'amour mais aussi tellement sur-puissamment humaine ! Merci à toi, l'ami artiste pour ce merveilleux tableau…
* - à voir en image l'illustration jointe du "Dieu cornu" de la Grotte des Trois-Frères, décalque de l'Abbé de Breuil.
– SON ŒUVRE EXPOSÉE
- 1, "Le Cerf anthropoïde qui sourit dans un vortex de papillons", 1994, plaque gravée et peinte à l'huile, 100 x 72 cm
- 2, "Dieu cornu" de la Grotte des Trois-Frères, décalque de l'Abbé de Breuil.
– SAMIRA SAHRA NAWARD (née le 9 janvier 1980, à Téhéran, Iran) [sahranavards@yahoo.com | instagram]
– BIOGRAPHIE
Professeur d'Art et histrienne de l'Art, écrivaine, illustratrice et peintre.
– À PROPOS DE SON TABLEAU
Le tableau "World Peace" a une signification différente pour les femmes d'aujourd'hui. Ce tableau symbolise la paix et la coexistence sans guerre ni effusion de sang. Cette œuvre "World Peace" représente le ciel bleu dans lequel toutes les femmes et tous les enfants du monde et même tous les êtres vivants, envoient joyeusement des drapeaux colorés vers le ciel. La paix dans le Monde des femmes signifie un monde où toutes les femmes dansent et rient, continuent à vivre en paix et en liberté et ont le droit de choisir leur Vie.
– SES ŒUVRES EXPOSÉES :
- "Paix, Femme & Art", 2024, encre et peinture sur papier, 53 x 38 cm, 2024
– JEAN-PIERRE SERGENT (Né en 1958 à Morteau)
– BIOGRAPHIE
Artiste peintre franco-new yorkais (1993-2003), vivant et travaillant aujourd’hui à Besançon. Ses œuvres sérigraphiques de peinture sur Plexiglas et sur papier, sont exposées internationalement depuis les années 90 : au Canada, aux Etats-Unis, en Europe, en Iran et en Chine depuis 2016.
Son travail est à la fois un émerveillement devant la vie et sa fugacité et conjointement, un hommage vibrant à la colossale énergie vitale dans sa continuité humaine culturelle et dans l’infini cosmique intemporel : une présence jaillissante du désir érotique venant de la nuit des temps et de la beauté cosmico-mystique.
– SES ŒUVRES EXPOSÉES :
- 1, "Mayan Diary #95", peinture acrylique sérigraphiée et acrylique peinte au dos de plaques de Plexiglas, encadré : 1,40 x 1,40 m, 2010
- 2 - 5, 4 x "Croquis de New York", crayon de papier, crayon de couleur et stylo feutre sur papier blanc, 28 x 21,7 cm, 1994 - 2002
- 6, "Croquis de New York", crayon de couleur, stylo feutre et carte de metro de NY brulée, sur papier blanc, 17 x 10,8 cm, 2000